Suivi gynécologique

Suivi gynécologique

 

Première consultation

À quoi ça sert une consultation chez le gynécologue ?

Et comment ça se passe ?

Nous vous recommandons un guide avec des informations utiles :

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La contraception

Motif fréquent de consultation, nécessite un examen complet avant de proposer différentes possibilités :
  • pilules contraceptives œstro-progestatives ou micro-progestatives : classification ansm
  • les dispositifs intra-utérins (DIU) encore appelés stérilets : au cuivre ou progestatif
  • l'implant hormonal
  • les préservatifs, les méthodes naturelles

La contraception d’urgence est une contraception d’exception qui permet de réduire la possibilité de grossesse non désirée, en cas de rapport sexuel sans contraception ou lorsque le moyen de contraception utilisé risque d’être inefficace : oubli de pilule, rupture du préservatif.

Il existe deux méthodes de contraception d’urgence : la contraception d’urgence hormonale, appelée communément ”pilule du lendemain” et la contraception d’urgence intra-utérine, le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre posé dans les 5 jours suivant un rapport non protégé.

Pour plus d’informations sur l’ensemble des méthodes de contraception disponibles, rendez-vous sur : choisirsacontraception.fr
       

Le frottis

Pourquoi ? Le papillomavirus humain (HPV) est transmis lors de relations sexuelles. Il est à l’origine de lésions qui peuvent évoluer vers un cancer du col de l’utérus. Le frottis pratiqué régulièrement permet de détecter les cellules anormales et de proposer rapidement un traitement.

Comment ça se passe ? L’examen est réalisé par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. Après la mise en place d’un spéculum dans le vagin, un prélèvement superficiel de cellules est effectué au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse. Le prélèvement sera ensuite analysé par un médecin anatomo-pathologiste.

Pour qui ? Le frottis est conseillé aux femmes entre 25 et 65 ans, même pour celles qui ont été vaccinées contre les papillomavirus humains, car le vaccin ne protège pas contre tous les types de HPV.

A quelle fréquence ? Les deux premiers frottis se pratiquent à un an d’intervalle. En l’absence de problème, il peut ensuite être réalisé tous les trois ans. Votre gynécologue peut vous conseiller un autre rythme selon votre histoire personnelle ou en cas de signes suspects : saignements, lésions sur les organes génitaux ou l’anus…
     

La mammographie

Pourquoi ? La mammographie permet de dépister des lésions à l’origine du cancer du sein.

Comment ça se passe ? L’examen s’effectue dans un centre de radiologie agréé. Le radiologue réalise une palpation des seins puis deux radiographies de chaque sein. A l’issue de l’examen, une première interprétation est réalisée et, dans le cadre du dépistage organisé, les clichés seront interprétés par un second médecin pour confirmer le diagnostic.

Pour qui ? La mammographie est conseillée aux femmes entre 50 et 74 ans, ou plus précocement selon l’histoire personnelle de chacune.

A quelle fréquence ? A partir de 50 ans, il est conseillé de pratiquer une mammographie tous les deux ans, et tous les ans pour les patientes à risque. Cependant, consultez votre gynécologue sans attendre ce délai si vous observez une rougeur de la peau au niveau de la poitrine, un écoulement de mamelon, ou si vous sentez une masse lors de la palpation de votre poitrine.
      

Le dépistage des IST (infections sexuellement transmissibles)

Comment ça se passe ? Deux types de dépistage peuvent être proposés :

  • Une prise de sang, qui permet de rechercher les anticorps dans le sang;
  • Un prélèvement vaginal permettant de rechercher le germe après une mise en culture du prélèvement.

Pourquoi ? Les infections sexuellement transmissibles n’ont pas toujours de symptômes visibles, c’est pourquoi un dépistage est indispensable après chaque prise de risque. Une prise de risque est un moment où vous avez pu être directement en contact avec des infections. Vous prenez un risque en ayant des rapports sexuels sans préservatif et sans connaître le statut sérologique de votre partenaire ou en ayant un contact direct avec une lésion.

Pour qui ? Pour tous, homme et femme, et à tout âge !

A quelle fréquence ? A la suite d’une prise de risque, contactez au plus vite votre médecin, les urgences, un centre de dépistage ou un planning familial, afin d’évaluer les risques encourus avec un professionnel.

Et pour la pilule ?

Le médecin peut vous renseigner et vous prescrire un contraceptif. La pilule peut être prescrite pour 12 mois et ne nécessite donc, en l’absence de problème particulier, qu’une visite annuelle dès que la pilule donne satisfaction. Un bilan sanguin doit être effectué dans les 3 à 6 mois après le début de la prise d’une pilule, puis tous les 5 ans ou au rythme que vous conseillera votre médecin, votre gynécologue ou votre sage-femme.
     

La ménopause

La ménopause est l’arrêt des règles qui survient vers l’âge de 50 ans et qui correspond à l’arrêt du fonctionnement hormonal de l’ovaire. Pour parler de ménopause, il est d’usage d’attendre un an après l’arrêt des règles. La périménopause est la période qui précède l’arrêt des règles, au cours de laquelle les cycles deviennent irréguliers et les signes de ménopause peuvent apparaître jusqu’à un an après l’arrêt des règles. On parle de ménopause précoce, ou mieux d’insuffisance ovarienne prématurée, pour les femmes qui sont ménopausées avant l’âge de 40 ans. Malgré la définition, l’ovaire peut «re-fonctionner» pendant des périodes courtes après un an d’aménorrhée de ménopause. C’est ce que l’on appelle la résurgence folliculaire.